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Encore quelques retouches ...
Collège Les Iris
Copie d'une page romane
Dessin d'après Villard de Honnecourt
sur 'Carta lucida'
Dessin de drapé
D'après Kells
Etude de drapé
Voici quelques méthodes pour pratiquer le dessin d'enluminure ...
Pour en savoir plus sur l'enluminure découvrez la page >>Définitions & Styles d'Enluminure.
Techniques de l'Enluminure
Le Dessin
Le dessin médiéval s'obtient de plusieurs manières. Une mine de plomb était utilisée pour dessiner avant d'encrer les motifs. On pouvait aussi utiliser un poncif, un dessin troué sur lequel on tamponne du noir de fumée. C'est le principe du dessin à point que l'on relie.
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D'abord, il est important de bien préparer la surface de son parchemin. Vous pouvez utiliser de la ponce soie et de la craie comme on le faisait à l'époque médiévale ou bien utiliser du 'vernice' à base de coquille d'oeuf (XVIe siècle).
Voici comment utiliser ce dernier :
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Le Dessin à la mine de plomb
Ensuite, vient l'étape du dessin. Celui-ci peut se pratiquer de différentes manières. On peut utiliser la mine de plomb pour tracer les dessins qui ne sont pas compliqués, comme les motifs des lettrines. Sinon, on peut avoir recours au parchemin-calque transparent et à la technique du poncif.
Voici quelques exemples de manuscrits non achevés qui laissent voir le travail dessiné d'une enluminure, parfois sommairement.
Marge d'un manuscrit du XVe siècle conservé à l'université américaine de Berkeley.
Voir >>Le Blog Peccia pour plus de détails.
Scène de la Bible d'un manuscrit du XVe siècle conservé à Limoges.
Dessins d'un manuscrit réalisé à Metz au début du XIVe siècle, conservé à Verdun (côte 107).
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Le Poncif
Voici des exemples de manuscrit utilisant le poncif pour une enluminure.
Il s'agit d'un religieux en prière d'un Antiphonaire de la seconde moitié du XVe siècle (?), conservé à la bibliothèque municipale de Châteauroux sous la côte AD - H 00584 (folio 225v).
Sur cet exemple, nous voyons au verso de l'enluminure criblée de trous, le motif du poncif à proprement parler. Un parchemin mis donc à double, sous le feuillet du manuscrit où il y a le dragon, pourra être piqué avec le modèle, ce qui permettait d'avoir la matrice. Notons ici, que le modèle copié peut être utilisé à l'envers ou à l'endroit.
Le manuscrit d'où est extrait ce dragon et les autres poncifs d'anges musiciens (ci-dessous) est un Graduel à l'usage de l'abbaye de la Trinité de Vendôme réalisé dans le quatrième quart du XVe siècle et conservé à la bibliothèque municipale de Vendôme, côte 267 (folio 174 et 174v pour le dragon).
Sur cet exemple du folio 188 et 188v, nous voyons dans la marge, une enluminure d'un ange musicien qui a été percé de trous pour faire un poncif. Pour les vêtements du personnage, ce sont les traits qui marquent les ombres qui font l'objet d'un relevé, comme pour les autres anges ci-dessous du même folio.
Cet exemple d'un Homéliaire où le Christ frappe un 'dragon' avec sa lance, nous montre des contours piqués pour ses habits. Il semble que le travail de trouée ce soit arrêté en cours de route.
Il serait tentant de voir une utilisation de la technique du poncif dès la fin du XIe siècle, mais il peut s'agir d'un relevé postérieur bien que le style ait changé !
Le manuscrit date de la fin du XIe siècle et est conservé à la bibliothèque municipale de Rouen sous la côte 513 folio 53v. Il a été réalisé à l'abbaye Saint-Pierre de Jumièges en Normandie.